Jan 27

La qualité de l’imprégnation est primordiale

En janvier 2019, François Amorison et Julien Slabbinck créent la société Durwood à Leuze-en-Hainaut avec la volonté d’explorer des alternatives au traitement du bois à la créosote. Un an et demi plus tard, les activités de recherche et développement, notamment pour le compte de diverses compagnies ferroviaires européennes, vont bon train et l’entreprise explore de nouveaux marchés commerciaux. Un bel exemple d’innovation dans la fi lière bois.

Sous l’impulsion de la SNCF, François Amorison a initialement orienté les travaux de recherche et développement de Durwood sur les alternatives à la créosote pour le traitement de traverses de chemins de fer. Entre-temps, sa clientèle s’est élargie notamment à de nombreuses compagnies ferroviaires et électriques à travers l’Europe mais aussi à des clients professionnels pour lesquels l’entreprise traite les produits ou commercialise des produits imprégnés. Il y avait un vide important entre les laboratoires des centres de recherche et l’industrie, explique l’ingénieur en eaux et forêts. Nous nous sommes positionnés comme le maillon de liaison entre ces deux mondes.

Nous travaillons en transparence et sans brevet. Nous voulons que nos clients restent clients par liberté et pas par obligation parce qu’ils n’ont plus le choix. Les résultats de nos études appartiennent à nos clients. La démarche séduit. Le ton est donné. Et d’ajouter : Pourquoi n’y a-t-il pas encore d’alternatives à la créosote commercialisées ? Les fabricants n’en vendent pas car le client fi nal ne change pas son cahier des charges, par manque de retour d’expérience d’alternatives aux choix classiques. Nous abordons la question dans l’autre sens, en proposant aux fabricants des essais chez des clients en conditions réelles.

 

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Source: BoisEntreprise #11 – septembre 2020